Une pratique enracinée ici, qui résonne au-delà des frontières.

Depuis plusieurs années, mon travail m’amène à collaborer avec des institutions, des centres, des écoles et des équipes dans différents pays. Chaque territoire, chaque culture, chaque réalité sociale me permet d’enrichir ma pratique, de repenser mes outils, d’affiner mes postures. Ce que je propose ne s’exporte pas comme une méthode figée — c’est une co-création vivante, ajustée aux contextes et aux besoins humains.

En Belgique, j’ai cofondé un diplôme universitaire en zoothérapie avec les Hautes Écoles Léonard de Vinci — un programme unique, ancré dans l’interdisciplinarité, où j’enseigne chaque année. En parallèle, j’y offre également une formation privée annuelle, ouverte aux professionnelles du soin et de l’éducation, en présence et en ligne.

À Paris, je collabore avec l’École Spéciale d’Architecture, dans une perspective de croisement entre l’espace, la relation, le vivant et la médiation animale. Une démarche qui explore de nouveaux langages entre les corps, les lieux, et les systèmes de soin.

En Ukraine, je m’implique activement depuis les débuts du conflit, en soutien à des équipes sur le terrain. Ensemble, nous développons des projets d’art-thérapie et de zoothérapie pour les enfants vivant la guerre, les adultes déplacés, les familles réfugiées, ainsi que pour les vétérans. Créer des espaces d’apaisement, de réparation et de lien, même en contexte de crise, me semble plus urgent que jamais.

Au Mexique, en 2017, j’ai été responsable du développement d’une ferme pédagogique au sein d’une école Montessori, un projet qui alliait ancrage local, autonomie alimentaire, éducation sensorielle et lien au vivant.

Ces projets, tous très différents, ont un point commun : la conviction que la relation humaine-animal-nature est une voie d’alliance, de régénération, de transformation.

Je poursuis cette voie avec curiosité et humilité.

L’avenir me stimulera encore, je le sens. Et je demeure ouverte à toute collaboration transnationale porteuse de sens, de soin et d’impact réel.

La zoothérapie ne connaît pas de frontière quand elle est pensée avec rigueur, engagement et intelligence collective. Elle fait la différence. Et elle est, plus que jamais, reconnue à l’international.